Né en 1970 à Tanger, Mounir Fatmi vit et travaille entre Paris et Tanger. Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, au Migros Museum für Gegenarskunst, Zürich, au Musée Picasso, la guerre et la paix, Vallauris, au FRAC Alsace, Sélestat, au centre d'art contemporain le Parvis, à la Fondazione Collegio San Carlo, Modena. Il a participé à plusieurs expositions collectives au Centre Georges Pompidou, Paris, Brooklyn Museum, New York, Museum Kunst Palast, Düsseldorf, Mori Art Museum, Tokyo, Museum on the Seam, Jerusalem, Moscow Museum of modern art, Moscou, Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha, ainsi qu'à la Hayward Gallery, Londres. Ces installations on été sélectionnées dans le cadre de plusieurs biennales, la 52e et la 54e Biennale de Venise, la 8e Biennale de Sharjah, la 5e et la 7e biennale de Dakar, la 2e Biennale de Séville, la 5e Biennale de Gwangju, la 10e Biennale de Lyon. Il a reçu plusieurs prix dont le prix de la Biennale du Caire, en 2010, le Uriôt prize, Amsterdam, ainsi que le Grand Prix Léopold Sédar Senghor de la 7e Biennale de Dakar en 2006. Mounir Fatmi construit des espaces et des jeux de langage. Son travail traite de la désacralisation de l'objet religieux, de la déconstruction, de la fin des dogmes et des idéologies. Il s'intéresse spécialement à l'idée de la mort de l'objet de consommation. Cela peut s'appliquer à des machines photocopieurs, des câbles d'antennes, des cassettes VHS, une langue morte ou à un mouvement politique. Ses vidéos, installations, peintures ou sculptures mettent au jour nos ambiguïtés, nos doutes, nos peurs, nos désirs. Ils pointent l'actuel de notre monde, ce qui survient dans l'accident et en révèle la structure. L'oeuvre de Mounir Fatmi offre un regard sur le monde à partir d'un autre angle de vue, en refusant d'être aveuglé par les conventions.