C'est un secret de polichinelle que d'affirmer que l'essentiel des économies africaines se trouve dans le secteur non structuré, qualifié d'informel. Cette situation compromet les objectifs fiscaux de nombre d'États en Afrique et installe les opérateurs concernés dans la précarité institutionnelle. " Le statut de l'entreprenant a été conçu afin de stimuler la création sans complications ni tracasseries d'entreprises, faciliter le passage des opérateurs du secteur informel vers le secteur formel et, par contrecoup, réduire progressivement la taille des circuits économiques dits de survie. Au-delà, et au second degré, sa vocation est de permettre aux gens qui entendent " se lancer dans les affaires " d'effectuer en quelque sorte un essai, donc finalement de se donner le temps d'observer l'évolution de leur activité professionnelle civile, commerciale, artisanale ou agricole, de ne poursuivre l'exploitation de celle-ci que dans l'hypothèse où un minimum de certitude est acquis au sujet de sa prospérité (…) Les auteurs l'ont vite perçu et ont souhaité que les uns et les autres en prennent pleinement conscience. Leur tenant la main, ils ont (…) présenté les éléments susceptibles de le rendre attractif ou, sait-on jamais, inciter à la prudence ; pris le soin de décliner le cheminement qui aboutit à l'acquisition du statut d'entreprenant ; présenté les obligations mises à la charge de l'auto-entrepreneur ; marqué un temps d'arrêt sur les circonstances de la perte de cette qualité et sur l'avenir de l'entreprenant... "
Les points de vente de l'ouvrage
Paul-Gérard POUGOUÉ et Sylvain SOREL KUATÉ TAMEGHÉ enseignent le droit dans les universités au Cameroun et à l'étranger. Membres de plusieurs équipes de recherche, ils s'intéressent particulièrement à l'amélioration du climat de l'investissement et de l'environnement des affaires dans les Etats signataires du traité OHADA.
Informations : www.aes-pua.com