Ce spectacle a remporté un immense succès partout où il a été accueilli et récemment au Festival d'Avignon, l'été dernier. Il a suscité de nombreux débats entre spectateurs et comédien à l'issue du spectacle. Il rassemble aussi un large public de tous âges.
"Je comprends peu à peu qu'ils ne voient pas les délits,
parce qu'ils évoluent dans un autre monde, physique et mental."
Eva Joly
Le procès Elf, c'était quatre mois de séances, et Lambert les a toutes suivies, du début à la fin. Soigneusement il prenait des notes, jouant le rôle d'un journaliste.
Mais son oeil est aussi celui du comédien. Il sait donc faire vivre sur le plateau Loïk Le Floch-Prigent (dans le rôle du repenti : "J'ai eu tort", "C'était une faute", "J'ai eu une réaction de gamin" etc.). Monsieur Afrique (André Tarallo dans le rôle de l'innocent), Dédé la sardine (André Guelfi dans le rôle du magicien déchu "J'étais le seul à pouvoir frapper à la porte de Boris Eltsine") et Alfred Sirven à l'accent du midi, dans toute son arrogance. Sans oublier le président du tribunal, alternant épreuves de forces et ruses, tel un dompteur de lions.
"Elf, Pompe Afrique" a le mérite de condenser le procès Elf et de le rendre "lisible". Le résultat est d'une clarté qui était inaccessible même à ceux qui suivaient le procès à travers la presse, semaine par semaine. Difficile de songer à meilleur exemple d'un théâtre documentaire et citoyen (...)
Du 17 au 28 novembre 2006 à 20H
Le dimanche à 16H - relâche les 22 et 23 novembre
Plein tarif : 20 euros
Tarif réduit (Etudiants, scolaires et demandeurs d'emploi) : 10 euros