On peut apprécier la chanson naïve comme on aime la peinture naïve. Quand Pape chante l'amour et la fraternité ou quand il clame que le bois mort n'est pas mort : tout est vrai ! On est frappé par la douceur de son visage qui tranche avec les veines noueuses de son cou. Sa voix puissante de bluesman se métamorphose en filet suave puis en bruitage de cinéma. Il trace une esquisse du monde en un fleuve aux mille sources : une musique acmathtuelle nourrie d'une histoire riche.
repas à 19h30 (facultatif) concert à 21h30