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Hommage à Cheikh Sayyid Darwîsh

Tunisie/Egypte

avec le Club Farabi de Tunis
Hommage à Cheikh Sayyid Darwîsh
Genre : Concert

Du vendredi 21 au samedi 22 novembre 2008

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Musique
France

Des musiciens talentueux, nostalgiques et amoureux de la musique classique arabe, décident en 1980 de créer le Club Farabi de musique arabe pour faire découvrir à un vaste public des trésors du patrimoine, égarés dans les archives des radios et télévisions.
Ils ressuscitent des figures marquantes, celles notamment d'Abdû al-Hâmmûlî (1845-1901), de Daoud Hosni et de Sayyid Darwîsh (1892-1923), qui furent à l'origine de la renaissance musicale arabe. Ils revivifient ainsi la génération suivante, celle de Zakaria Ahmed et Mohamed al-Kasabgi, qui comptèrent parmi leurs disciples Abdel Wahab, al-Sunbati, Oum Kalsoum et Ismahane, ceux-là même qui portèrent le répertoire musical arabe à son sommet et émurent des générations à travers le monde arabe, pendant des décennies.
A l'occasion de ces deux soirées, le Club Farabi revisitera le meilleur du répertoire de Sayyid Darwîsh, à travers des mouwachahates, des dawr et quelques chansonnettes.
Sayyid Darwîsh a eu une carrière courte mais étonnante. Peu reconnu de son vivant, il a été mythifié après sa mort, devenant une icône symbolisant la modernité et surtout le passage d'une musique orientale élitiste à une "musique égyptienne", expression de l'âme d'un peuple et de ses exigences nationales. Né à Alexandrie, il débute, très jeune, comme mounchid, puis se produit sans grand succès dans des cafés. Installé au Caire à partir de 1918, il chante et compose des opérettes et des chansons qui font aujourd'hui partie du patrimoine égyptien. Il ne néglige pas pour autant le répertoire savant en composant près de trente-neuf mouwachahates, dont certaines seront reprises par Fairouz ; sa contribution majeure reste les douze adwar. Très prolifique, il compte également dans son répertoire des taqtûqa (chansons légères), des chants patriotiques, des monologues, des dialogues et des musiques pour le théâtre. Une de ses oeuvres majeures, Biladi (Mon pays), est devenu l'hymne national égyptien et un de ses titres, Salma Ya Salma, a connu une seconde jeunesse grâce à une reprise par Dalida.

Renseignements / Lieu


20H30 - AUDITORIUM - TARIF C



( 2008-11-21 00:00:00 > 2008-11-22 00:00:00 )
1 rue des Fossés-saint-Bernard Place Mohammed V
Paris ( 75005 )
France




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