Vendredi 6 novembre 2009
à 20 heures
au Centre Culturel Blaise Senghor
Au mois d'août 1987, le capitaine Thomas Sankara, chef de l'Etat burkinabé, prononce un discours à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. Il admet que des erreurs ont été commises, et reconnaît qu'il faut procéder à une "rectification". Le mot est lâché! Dix semaines plus tard, le mot prend un tout autre sens : le 15 octobre, un commando pénètre dans les bâtiments du Conseil de l'entente, à Ouagadougou. Le jeune capitaine meurt, abattu à 38 ans, avec douze de ses proches, gardes du corps et collaborateurs.
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