Vernissage de l'exposition : samedi 12 juillet de 17h à 20h en présence de l'artiste.
Lorsqu'une œuvre de l'esprit en inspire une autre, il se développe entre elles, des affinités qui fortifient leur caractère universel.
Samuel Nja Kwa se plait à accorder des moyens d'expressions artistiques distincts. S'inspirant du poème "Alagemo" (le porteur de masque), extrait de l'ouvrage "La Route" du célèbre dramaturge nigérian Wolé Soyinka, il nous propose, avec le concours de quelques artistes rencontrés au Cameroun, au Congo, au Sénégal, au Ghana, au Nigeria et en Côte d'Ivoire, une adaptation plastique de celui-ci.
A travers son œuvre, "Agemo" (la danse du masque), il nous fait découvrir les différents traits physiologiques repérables sur les masques et révélant les diverses identités culturelles africaines. Il utilise le symbolisme du miroir pour passer du visage humain au masque, du masque à l'expression corporelle.
"Pour traduire la quintessence de son engagement, Samuel a fait appel à différent(e)s écrivain(e)s et poète(sse)s africain(e)s : Bessora, Célestin Monga, Nathalie Etoke et Coco Mbassi, afin de traduire ce qu'il appelle une esthétique de révolte."
Ces modèles, essentiellement des femmes, sont maquillées, décorées, coiffées et apprêtées, par des plasticiens. Le photographe raconte des moments de cette performance à travers son objectif. Son travail fait écho de l'une des fonctions du masque : esthétique.
A travers son œuvre, Samuel Nja Kwa exprime son "engagement sur le plan du changement des mentalités en Afrique et du respect des droits de l'homme."