Le Théâtre international de langue française
le Collectif 2004 images
et l'Espace Confluences
présentent
en marge du festival du film "Ecrans d'Haïti" automne 2004
et dans le cadre du festival pluridisciplinaire
"le Parloir haïtien" 25 mai > 20 juin au TILF
Dimanche 13 juin à partir de 15h
Espace Confluences
190 Boulevard de Charonne 75020 Paris
M° Alexandre Dumas
entrée libre
réservation : 01 40 03 93 95
>>> projection exceptionnelle de deux documentaires :
15h >
Cinéma Soleil
Réalisation Jean-Paul De Zaeytijd
Belgique, 2001, (Did Guibbels ! Films) 52 minutes
Ce documentaire est à la fois une nouvelle preuve de la tragédie que vivent les Haïtiens au quotidien, qui chaque jour doivent recourir à l'imagination pour pouvoir survivre à défaut de vivre, et pourtant, il constitue également un nouvel exemple de la vitalité et de la créativité qui étonne toujours chez ce peuple meurtri. Depuis quelques années, deux jeunes de Cité Soleil, le plus vaste bidonville de Port-au-Prince, organisent des séances de cinéma quotidiennes. Chaque jour Claudy et Wilner bravent les nouveaux obstacles qui s'offrent à eux : coupures d'électricité, panne du téléviseur, batteries constamment déchargées…Mais leur ténacité et la détermination qui les pousse à poursuivre cette activité devenue essentielle dans un environnement vierge de toute distraction prend valeur d'exemple pour toute une génération en quête d'un avenir meilleur.
suivi d'une rencontre avec le réalisateur
17h>
Haïti dans tous nos rêves
Réalisation Jean-Daniel Lafond
Québec, 1995, (InformAction) 54 minutes
Prix du meilleur documentaire politique au festival du film indépendant de Toronto en 1996.
Il y a 50 ans, René Depestre, jeune poète en colère, rêvait de changer le monde en Haïti. En 1959, la dictature de Duvalier le chassait sur les chemins de l'exil. Depuis ce temps-là, écrivain engagé dans son époque, Depestre a traversé toutes les révolutions, de Prague à Cuba en passant par Moscou, sans jamais pouvoir revenir dans son pays natal. Aujourd'hui, "nomade enraciné", il s'est retiré dans la France profonde, à Lésignac-Corbières, entre la vigne et le cimetière où il consacre le temps qui lui reste à vivre à écrire l'Haïti qu'il porte en lui.
suivi d'une rencontre sur le thème de la littérature haïtienne
avec Louis-Philippe Dalembert (écrivain haïtien)
Anne Marty et Rafael Lucas (spécialistes en littérature haïtienne).